Le télétravail ou travail à distance ne doit pas être subi et laissé au « bon vouloir » des employeur·ses avec des modalités disparates selon les entreprises et les services. Nous exigeons a minima la tenue d’une négociation interprofessionnelle sur ce sujet, ainsi que l’ouverture de négociations dans les entreprises et établissement de nos secteurs, qui devront améliorer l’accord interprofessionnel et l’adapter aux réalités du travail des travailleurs et travailleuses de l’éducation, la recherche, la formation professionnelle, la culture, etc. Nous réclamons également l’ouverture de négociations au sein des branches professionnelles sur le droit à l’image et sur la propriété intellectuelle. En effet, durant la période de télétravail contraint nous avons vu s’amplifier des pratiques plus que douteuses. L’hybridation et la scénarisation des cours, par exemple, apportent plus d’inquiétudes que de solutions. Moyen d’assurer les cours et formations à peu de frais, elles posent aussi des questions : quand on fait des interventions en visio-conférence, qui peut nous garantir que notre image ne sera pas captée, réutilisée à notre insu et éventuellement à des fins commerciales ? Que devient la propriété intellectuelle sur les contenus qui sont mis en ligne ? Où est-ce archivé ?
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