09 ARIEGE
PAMIERS – 14h00 manifestation Place St Hélène
11 AUDE
NARBONNE – 10h30 devant la Mairie
CARCASSONNE – 14h30 devant la Mairie 32 rue Aymé Raymond
12 AVEYRON :
CAPDENAC – 16h30 ZI de l’Aiguille (Figeac)
DECAZEVILLE – de 12h00 à 14h00 Jardin public (repas tirés du sac)
MILLAU – 17h30 devant la gare
RODEZ – 17h00 devant le Medef, parc des Moutiers
VIIELFRANCHE – de 12h00 à 14h00 Kiosque place St Jean
30 GARD
ALES – 10h00 Manifestation départ devant Pôle emploi
BAGNOLS sur CEZE – 18h00 devant le Monuments aux Morts
NIMES -14h30 Maison Carrée
31 HAUTE-GARONNE
TOULOUSE – 10h00 – Manifestation Place Arnaud Bernard
32 GERS
ALBI – 14h30 Manifestation préfecture
34 HERAULT
BEZIERS – 11h00 Bourse du Travail
MONTPELLIER – 11h00 Manifestation Place Albert 1er
Distribution de tract de 7h00 à 9h00 : au Rond point du grand M, au rond point de la lyre, Gare St Roch, Castelnau, DELL à 12h avec le bureau de l’UD.
SETE – 10h00 Place de la Mairie
LUNEL – 9h30 Devant La Poste
46 LOT
FIGEAC – 16h30 ZI de l’Aiguille
48 LOZERE
MENDE – 17h00 Rassemblement Place Urbain V
65 HAUTES-PYRENEES
TARBES – 10h30 Bourse du travail
66 PYRENEES ORIENTALES
PERPIGNAN – 10h30 Place de la Victoire
81 TARN
ALBI – 10h30 Place du Vigan
CASTRES – 11h00 Place Soult
82 TARN & GARONNE :
MONTAUBAN – 12h00 à la Préfecture
La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.
Préparée sans réelle prise en compte de la situation sanitaire et sans moyens supplémentaires, la rentrée scolaire et universitaire inquiète les jeunes, les familles et les professionnels, cela dans le cadre d’un protocole sanitaire ministériel illisible et sans cesse remis en cause. Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l’ensemble des collégiens, lycéens et étudiants. Il en va de même pour l’ensemble de la population. Pour le monde du travail, il revient aux employeurs de prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives, dont la distribution gratuite de masques en quantité suffisante. La réduction du temps d’exposition également nécessaire induit de discuter de l’organisation, des conditions de travail et réduction du temps de travail.
Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique.
Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.
Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation.
La période a également confirmé les exigences communes qu’ont portées nos organisations lors de la lutte contre la réforme du système des retraites. Nos organisations condamnent toute nouvelle régression en matière de retraite et de protection sociale programmées notamment par le Gouvernement au détour du projet de loi de finances de la sécurité sociale (création de la cinquième branche, augmentation de la CSG, etc. …).
L’urgence sociale impose aujourd’hui tout au contraire, de préserver notre système intergénérationnel et d’envisager une protection sociale incluant la dimension professionnelle tout au long de la vie, des années d’études à la retraite.
La situation impose donc des mesures de transformation profonde en totale rupture avec les politiques économiques et sociales actuelles. Un énième « plan de relance » qui ne remettrait pas en cause ces politiques, ne pourrait conduire qu’à une aggravation de la crise sociale, économique et écologique.
La question de l’emploi est centrale : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites. Les organisations La CGT, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL appellent à faire de la journée du 17 septembre une première journée d’action, selon des modalités à définir dans les secteurs professionnels et les territoires (grèves, manifestations, rassemblements, etc. …) pour imposer le changement nécessaire.